Puis on roule tranquillement vers Grand-Popo, à la frontière du Togo.
Tout au long de la route, beaucoup de choses à vendre: piments, poil de noix de coco pour faire des gants de toilette, huile de palme, essence frelatée... Même des espèces de rats énormes mais comestibles. Des panneaux indiquent que ce sont des "aulacodes".
On longe le lac Ahémé, un village semi-lacustre...
Au bout d'un moment, Dada déclare: "Je crois qu'on va à Petit-Popo." Excellente formule pour dire qu'on est trop loin, on a dépassé Grand-Popo!
On fait donc demi-tour et comme la mer nous fait envie, on prend une piste. On s'enlise un peu dans le sable mais heureusement, super Dada et super 4x4 assurent!
On trempe les pieds: température idéale!
On discute un peu avec le pêcheur devant chez qui nous nous sommes garés. Il apprécie son environnement: la mer, les cocotiers, les cultures de piments, son puits. Il a l'air d'être heureux. Pas de pêche le mercredi, aujourd'hui, c'est donc repos.
On part à regret.
C'est très étrange que la côte, qui rassemble tout ce que les touristes apprécient, ne soit pas du tout exploitée pour le tourisme. On ne le déplore pas, au contraire! Le littoral est peut-être protégé?
Nous partons à la recherche de Gaston, grand défenseur des tortues. En liaison avec Nature Tropicale de Cotonou et avec quelques habitants de Gbecon, il a entrepris une campagne de protection des tortues de mer qui viennent pondre dans le coin.
Mais pour les voir, la saison la plus propice est octobre-novembre. Il en reste quelques unes dans un bassin de l'habitation, mais pas de tortues-luths. Ce sont des tortues olivâtres et des tortues vertes, 2 des quatre espèces qu'on rencontre au Bénin. Nous laissons notre modeste participation en soutien à l'association.
On reprend la route pour aller jusqu'à Possotomé, où l n'y a rien de remarquable hormis :
la source est exploitée depuis 1952.
Quand on quitte la route principale, aussitôt avancer devient très difficile. Hima, inquiet, préfère retrouver le goudron.
De retour à l'hôtel, Hassan, le cousin d'Hima, nous rejoint et tient à nous emmener visiter quelques monuments de Ouidah.
On commence par le Temple des Pythons, symbole, on l'a vu, de la ville.
Comme nous n'avons pas pris l'option photo, j'en ai trouvé quelques unes sur le net:
entrée |
sanctuaire, nous nous approchons. Hima se sent de plus en plus mal. |
à l'intérieur (sans Hima) |
La journée, les pythons dorment dans cette pièce ronde. La nuit, on leur ouvre la porte et ils se débrouillent pour se nourrir (souris, rats...). Les habitants apprécient son côté "nettoyeur". Ils rentrent d'eux-mêmes et s'il en reste dans la ville, les gens les ramènent, pas de problème, l'animal est du genre pacifique!
Lorsque nous sortons de la salle ronde, le grand plaisir du guide est de nous poser un python autour du cou! Et là, on a beau chercher, on ne trouve pas Hima. Il s'est proprement volatilisé!!! Dada est resté mais ne tient pas à porter l'animal pourtant bien tranquille. Mais que c'est lourd!On retrouve Hima à la sortie...
Étape suivante: la Forêt sacrée.
Il y fait assez sombre et l'ambiance est assez étrange. C'est ici que les pythons viennent se reproduire.
Quelques unes des 401 divinités vaudoues y sont représentées par des statues inaugurées en 1993.
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Soirée belote: victoire écrasante pour nous!
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