Princesse de Tiébélé: Bright Angel Trail, un sentier diabolique

Cette fois, on y est, pas de panne de voiture, pas de réveil en retard! De l'eau, des produits salés: on a suivi les conseils fortement indiqués un peu partout pour réussir cette rando très populaire mais réputée très difficile. C'est parti pour, croyons-nous, une rando de 6 - 9 heures.

Ah ben, justement, les voilà!

Ça commence par une longue descente à la fraîche, il est 7h15. Les différentes couches géologiques sont très nettes: on se rend vraiment compte des étages.

Indian Garden, rafraîchissante oasis avec camping. Toute la descente est ponctuée de points d'eau. Heureusement parce que ça cogne dur!

Pour nous encourager, un thermomètre indique la température du cerveau au soleil...
Direction Plateau Point.

Pas un seul petit coin d'ombre mais des cactus et des lézards.

l'oasis laissée derrière nous.

Un petit point d'eau a été aménagé et même si l'eau est chaude, on se ravitaille.

Nous voilà arrivés tout au bout en surplomb du Colorado. Impossible de se rendre compte avec ces photos de l'immensité du site.

Un sentier conduit au bord du fleuve mais il faut y rester une nuit: impossible de faire l'aller-retour dans la journée.

On a vu un condor mais à part lui, peu de vie par ici.

Un rafting s'avance. Il est ridiculement petit!

zoom

On remonte. Vue sur une cascade: rivière qui passe par l'oasis où on va pique-niquer à l'ombre: il est 11h50.

Après la pause déjeuner on prend le chemin du retour à la plus mauvaise heure. On profite de tous les mini-coins d'ombre pour reprendre notre souffle. Je trouve que j'ai de plus en plus de mal à récupérer...

Mais que fait JP avec mon sac à dos? Il travaille sa muscu?

Non! Il fait preuve de solidarité!

Malgré une hydratation régulière et les nombreuses pauses à l'ombre, à un moment mon corps a dit STOP, et mon cerveau s'est déconnecté! Une petite syncope de quelques secondes et ça repart! La sensation est incroyable: j'ai vraiment l'impression d'avoir rechargé les batteries. Mais on ne va pas abuser:

vu le chemin qui reste à parcourir et comme ça grimpe bien, JP préfère prendre mon sac ce qui me facilite amplement la tâche. Je ne me contente plus de boire l'eau, je me mouille la tête avec et ça fait un bien fou.