On arrive à Bobo, 2e ville du pays, industrielle et commerciale.
D'abord trouver l'école pour aveugles où nous devons porter un colis à une petite fille parrainée par un Châlonnais qui a confié le paquet à ma mère. Le nombre d'associations humanitaires est très impressionnant dans ce pays mais apparemment, les fonds sont vraiment utilisés dans un but humanitaire, ils ne sont pas détournés, comme cela arrive... parfois... La petite fille n'était pas à l'école: le jeudi est resté le jour de congé des écoliers au Burkina!
On va ensuite au resto pour goûter quelques délicieuses spécialités africaines au "Mandé" tout près de l'ancienne mosquée à l'architecture soudanaise en "banco", (= terre crue), piqué de morceaux de bois.
On visite ensuite le Musée de la musique : Bobo Dioulasso est la capitale du balafon! Le musée fait hôtel et organise des soirées musicales. Ça peut être sympa.
Le guide nous explique les 3 modes de communication par les instruments: la communication de proximité, à l'intérieur du village, la communication entre village et enfin la communication avec les esprits.Pendant ce temps, Hima et Buffalo font la révision du 4/4.
Après la visite, on repart pour Boromo où on doit passer la nuit. Le Routard conseille "Sama camp": très mal indiqué et très difficile à trouver. Un monsieur à vélo nous montre enfin le chemin quand on lui dit "juste après l'école C". Sans lui, on n'aurait jamais trouvé. Ç'aurait été dommage, l'endroit est charmant. Très bel espace: c'est plutôt comme un gîte, on est accueilli dans une famille. On goûte au sirop de mil. Mais non, Rhissa, il n'y avait pas d'alcool!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire